Comme chaque année, les chefs d'établissement sont venus, lors du premier conseil d'administration de l'APEL (le 8 septembre), faire un point sur la rentrée et répondre aux questions que les parents nous avaient fait parvenir.
En voici le compte rendu.
BILAN DE RENTRÉE A NOTRE DAME
Mme Bourdeaux, nouvelle directrice de Notre Dame, dit être enchantée de découvrir sa nouvelle équipe, les élèves et les parents. Même si elle s’est faite sous les contraintes de la Covid-19, elle estime que la rentrée s’est bien déroulée, et que les enfants et les enseignants étaient contents de reprendre.
Il y a eu des déménagements qui ne se sont pas faits, des mutations qui n’ont pas abouties, des familles qui devaient partir et qui sont restées, d’autres qui ne sont pas venues. Au final, Notre Dame compte, cette année, 511 élèves, soit à 4 ou 5 près le même nombre que l’an passé.
BILAN DE RENTRÉE A SLSC
M Robuchon-Lee, Chef d’établissement coordinateur de l’Institut Saint Louis Saint Clément, Notre Dame, Sacré-Cœur, a pris cette année la responsabilité des classes de 6e de SLSC. Il souligne qu’une rentrée sous Covid-19 prend beaucoup de temps, notamment parce qu’il faut rassurer certains parents, ce qui s’ajoute à la charge de travail.
Effectifs :
Il y a 662 élèves au lycée et 880 au collège.
En moyenne on compte 31/32 élèves par classe au collège. En terminale, les effectifs montent à 39/40 par classe en tronc commun. En effet, le rectorat n’a toujours pas ouvert de classe supplémentaire en Terminale alors que cela a été fait pour les niveaux de Seconde et de Première. En cours d’Anglais, les élèves de Terminale seront en demi-groupe une heure sur deux.
M Robuchon-Lee souligne que tous les postes des enseignants sont pourvus malgré des désistements de dernière minute.
L'effectif total de l'Institut est de 2457 élèves pour l’Institut (Sacré-Cœur inclus).
Protocole sanitaire :
M Robuchon-Lee estime que sa mise en place est plus simple qu’en primaire puisque le masque est obligatoire pour tous. Les élèves le changent à la fin de leur passage au réfectoire.
Au 8 septembre, il y avait encore 120 à 150 élèves qui chaque jour arrivaient en retard à leurs cours de 13 h 45. Cependant, l’ouverture de la cafétéria pour les 1res et Terminales, l'accès des 3e à la salle de cantine du lycée devraient permettre de mieux réguler le flux des élèves.
Au sein d’une même classe, les élèves peuvent se prêter le matériel, mais à chaque changement de classe, il doit être désinfecté. En EPS, les séquences sont plus courtes, car il faut tout nettoyer après chaque passage de classe, tout comme en arts plastiques, en physique chimie…
L’Institut a dû embaucher 5 intérimaires de plus pour le nettoyage des salles le soir ou le matin.
M Robuchon-Lee souligne le sérieux des élèves et se réjouit qu’il n’y ait pas besoin de se battre pour qu’ils mettent leurs masques. Il remercie aussi les parents qui font preuve de pondération, malgré une ambiance anxiogène.
REPONSES AUX QUESTIONS DES PARENTS DE NOTRE DAME
Organisation de la sortie de 16 h 45
Mme Bourdeaux explique que les aménagements n’avaient pas pu être expérimentés en mai/juin puisqu’il n’y avait pas eu de reprise avec tous les effectifs. Il a été décidé d’échelonner sur deux horaires la sortie et d’autoriser les parents à entrer dans l’établissement pour les CM1/ CM2.
Elle estime que les choses vont mieux depuis qu’il y a cette nouvelle organisation, même si cela peut être compliqué pour les parents qui doivent aller à deux endroits à la fois. Selon elle, il est difficile de faire sortir les fratries au même endroit. Perrine Jost note que le parking est dangereux, ce à quoi Mme Bourdeaux répond qu’il ne faut pas brasser les niveaux dans l’accueil de l’école ce qui explique les deux sorties et l’obligation d’utiliser la sortie sur le parking. C’est aussi pour cela que les parents sont autorisés à rentrer malgré le plan Vigipirate.
Autorisation des gourdes dans les classes
Mme Bourdeaux explique que chaque enseignante est libre de décider si elle autorise ou non les gourdes. Il y a eu des soucis de gourdes mal fermées dans les cartables. Elle précise que les enfants peuvent accéder au point d’eau présent dans chaque classe en cas de besoin.
Cantine pour les CM2
Perrine Jost souligne que les CM2 sont toujours les derniers à passer à la cantine et, en début d’année, mangeaient tard. Des parents demandent s’il y aura des roulements ou si c’est un des effets de la COVID-19. Mme Bourdeaux déclare qu’un roulement a été mis en place. À la rentrée certains enfants arrivaient en classe avec 20 min de retard. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, mais elle estime que les enfants doivent manger encore trop vite. Pourtant les CP mangent désormais à 11 h 30 et les CE1 à 11 h 45. Mais, le fait que les élèves ne se servent plus et que tout doit être désinfecté après chaque passage prend du temps.
De plus, les grands ne peuvent plus aider les petits comme cela était le cas les années précédentes.
Organisation prévue en cas de suspicion de COVID chez un élève
Un protocole a été mis en place pour l’Institut. Voir réponse de M Robuchon-Lee pour SLSC.
REPONSES AUX QUESTIONS DES PARENTS DE SLSC
- Clés de casier des 6èmes
Il a été demandé à certaines familles de faire des doubles, car les clés avaient été perdues précédemment. Pourtant les familles, si une clé est perdue, sont facturées 10 euros par l’institut. M Robuchon-Lee confirme que ce n’est pas aux familles de le faire, et que l’institut doit fournir suffisamment de clé à la rentrée. Malgré tout, si les familles le souhaitent, elles peuvent faire un double au cas où.
- Ordinateurs pour les classes de 2de
La Région Île-de-France offre un ordinateur portable à chaque élève de classe de 2de. Les élèves de SLSC en bénéficieront. Cet ordinateur pourra, selon M Robuchon-Lee, résoudre des problèmes s’il y a nouveau confinement. Cependant, il estime qu'il faudrait aller plus loin que la simple distribution d’ordinateurs et mener en parallèle une éducation au numérique (y installer Qwant, les manuels…). Cela ne pourra pas malheureusement être fait cette année.
- Consigne COVID19 à la cantine SLSC
Perrine Jost explique que des parents ne comprennent pas pourquoi il n’y a pas de distanciation alors que le port du masque est impossible. M Robuchon-Lee répond que dans le protocole publié en septembre la notion de distanciation a disparu. Il explique que sur la restauration il n’est pas possible de travailler sur la plage horaire. Les élèves sont effectivement côte à côte et face à face. Un personnel Scolarest nettoie les tables après chaque passage, et veille au renouvellement du broc d’eau pour que les élèves ne bougent pas.
A noter qu’il y a une cafétéria qui compte 150 places. Sa réouverture aux classes de 1eres et Terminales devraient permettre que les 3e aillent à la cantine du lycée et donc de desserrer un peu le collège. Il sera possible, pour les 1 ères et Terminales, de travailler à la cafétéria hors du temps de la restauration.
- Rappel des règles d’autorisation de sortie
M Robuchon-Lee explique que pour le moment tous les collégiens sont en profil rouge : ils ne peuvent pas sortir même s’ils finissent plus tôt. Le profil vert va être remis en route pour les 4e et les 3e (il l'a été quelques jours plus tard). Il précise que cette année l’établissement ne parle plus de salle de permanence, mais de salle d’étude.
- Modification de circuits de car
Perrine Jost souligne les soucis qu’il y a sur certaines lignes, et notamment la DM07.
M Robuchon-Lee rappelle que son équipe travaille sur le sujet des transports depuis octobre 2019, car il a fallu ajouter une heure le soir aux lycéens, à la suite de la mise en place des spécialités. Il y a donc le soir 8 cars pour les collégiens et 8 cars pour les lycéens, contre 16 cars à 16h45 les années passées. Il a donc fallu fusionner certaines lignes, changer certains arrêts…
La première semaine, il y a eu des problèmes, car les bus avaient changé de nom, certains élèves ont dû attendre tard leur bus… M Robuchon-Lee souligne que l’établissement n’est pas responsable du service des bus, mais client comme les parents. Il retransmet les problèmes aux responsables d’IDF Mobilité. Cet organisme lui a affirmé qu’au 15 septembre, toutes les lignes seront stabilisées.
Il déclare que le problème du DM07 est résolu et qu’il reste à résoudre celui du 9.2 dont le parcours est trop long.
- Organisation prévue en cas de suspicion COVID sur un élève.
M Robuchon-Lee explique que l’élève est installé dans un des parloirs et que dès que ses parents le récupèrent, l’équipe de ménage intervient.
Il y a cinq critères qui sont édictés comme symptômes : une fièvre inhabituelle, une fatigue inexpliquée, une diarrhée, une céphalée, la perte de goût et d’odorat et des problèmes respiratoires.
La famille doit prendre contact avec son médecin traitant qui décide s’il faut ou pas faire un test et qui met en « quarantaine » l’élève le temps d’avoir les résultats. L’enfant reste alors à la maison 7 jours, car l’établissement ne peut pas prendre le risque de l’accueillir.
Mais le marché des tests étant saturé, M Robuchon-Lee constate que nous sommes dans une impasse. Si le test est négatif, la famille doit fournir une attestation. Si un des parents est positif, les enfants doivent rester au domicile.
Le 8 septembre, il y avait suspicion sur 15 élèves et deux adultes. L’établissement tient un registre qu’il envoie aux autorités. C’est l’ARS qui décide de la fermeture de classes, de niveaux ou d’établissements.
A noter que le protocole a, depuis cette réunion, évolué.